La crise économique de 2020 provoquée par la pandémie Covid-19 a occasionné des effets néfastes sur le parc immobilier en général. Si les confinements successifs ont été sans conséquence notoire sur les immeubles à usage de logement, ils ont affecté le parc de ceux à usage professionnel. La solidité financière des entreprises locataires en a pâti. Une partie de ces dernières se retrouve d’ailleurs en cessation de paiement, notamment les TPE et les PME les plus atteintes, avec (baux commerciaux sont de type « 3-6-9 » c’est-à-dire verrouillés sur une période plus ou moins longue.Toujours est-il que les demandes locatives sont en baisse depuis la période de confinement, en raison du report du lancement des entreprises en phase de création et qui ont été prises de court au moment de la survenue subite de la crise. Ce qui a fait chuter le taux d’occupation des immeubles récemment acquis et par conséquent, du rendement pour les SCPI concernées par cette baisse de la demande.
Quoi qu’il en soit, les immeubles déjà occupés continuent à produire des loyers, lesquels sont d’ailleurs recouvrés dans leur intégralité pour la grande majorité des SCPI.
Maintien des demandes locatives pour l’immobilier résidentiel
De leur côté, les immeubles résidentiels ont su tenir le cap malgré les périodes de confinement successives. Les demandes continuent à affluer en ce qui concerne les logements en zone tendue. Quant aux ménages locataires en difficulté, ils ont bénéficié du soutien financier de l’État pour s’acquitter de leurs charges, d’où l’ininterruption du versement de leurs loyers. En bref, pas d’affaiblissement du rendement ni de baisse du taux d’occupation pour le parc des immeubles résidentiels.
Les atouts des SCPI
Les SCPI disposent de nombreux atouts, comparé à l’immobilier physique. Tout d’abord, la répartition des risques : plus le parc est diversifié, plus les risques sont mutualisés. Les SCPI ont également mis au point des stratégies d’acquisition destinées à sécuriser leur patrimoine, bien avant leur lancement sur le marché. Celles-ci tiennent compte du choix non seulement de l’immeuble (taille et emplacement), mais surtout des locataires (chiffre d’affaires et solvabilité). Ainsi, les risques encourus pour l’immobilier physique ne sont pas les mêmes pour les SCPI, ce que les investisseurs ont bel et bien compris si l’on en juge la reprise très satisfaisante des collectes) [...]