L’année 2015 a été particulièrement reluisante pour le marché de l’automobile français. Elle a été notamment marquée par un bond vertigineux de l’achat voiture neuve de 6,8 % par rapport à l’état stationnaire de l’année 2014. Ce bond est des plus étonnants vu que c’est le premier après 4 années de régression puis une dernière année de stagnation du marché des véhicules français. Il est surtout démontré par l’augmentation de 12,5 % des immatriculations de voitures neuves durant le dernier mois de l’année 2015. De plus, la France a été restée dans les dernières places de tous les pays européens. D’autant plus que le Comité des constructeurs français d’automobiles ou CCFA tablait sur une progression de seulement de 4 à 5 %.
L’amélioration du chiffre d’affaires selon les marques françaises les plus connues
PSA Peugeot Citroën est le groupe rassemblant quelques marques françaises renommées dont Peugeot, Citroën et DS. Ces dernières ont en effet, observé que le nombre des voitures neuves qu’elles ont pu liquider, a grimpé de 7,7 % durant la fin de l’année. Quant à Renault et Dacia, elles ont quant à elles, connu une croissance de 26,7 %, qui est sans conteste, une progression des plus prodigieuses.
Quant à Volkswagen, elle a souffert des répercussions de la mauvaise réputation générée par le trucage des émissions de gaz à effet de serre des moteurs diesel de sa marque. Elle a ainsi, présenté une régression de 15,2 % de la vente de ses voitures neuves selon la statistique des liquidations des deux mois de décembre de l’année 2014 et celui de l’année 2015. BMW a affiché quant à elle, une chute de 8,8 % si Mercedes a progressé d’environ 35 %.
Si dans son ensemble, le marché français des automobiles a connu une nette progression bien supérieure à celle espérée par le Comité des constructeurs français d’automobiles. Toutefois, ce même CCFA n’a pas encore révélé ses espérances pour ce même marché pour cette nouvelle année. L’observatoire Cetelem de l’automobile table quant à lui, sur une poursuite de cette croissance, mais sur un taux de 3,1 %.